Célébration de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition -
Célébration de la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, ce 10 mai
« vivre libre ou mourir ». Le 10 mai 1802, le colonel Louis Delgrès, métis, commandant militaire de Basse-Terre en Guadeloupe, adressa « à l’univers entier le dernier cri de l’innocence et du désespoir ». Fervent républicain, il se donna la mort avec ses hommes le 28 mai de la même année, à Matouba, pour ne pas tomber entre les mains du général en Chef, Antoine Richepanse, qui avait rétabli l’esclavage sur l’île. Cependant, cet attentat contre les droits de l’Homme, lui fut néfaste, puisqu’il mourut de la fièvre jaune quelques mois plus tard, le 3 septembre 1802.
Le combat du colonel Louis Delgrès ne fut pas lettre morte et se transmis à ceux qui s’engagèrent pour l’abolition de l’esclavage, notamment le Frère Victor Schoelcher, « un des rares souffles d’air pur qui ait soufflé sur une histoire de meurtres, de pillages, d’exactions ».
Pourtant, demeurons vigilants car l’intolérance et le racisme revêt de multiples visages.
En Outremer, les dates de commémoration fluctuent selon celles des décrets de 1848 abolissant l’esclavage : le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 10 août en Guyane, le 20 décembre à la Réunion.