« L’AGLAE » -
« L’Agla, ce nom ne vous dit pas grand-chose et pourtant… les musulmans lui accorde des forces mystérieuses : prévoir l’avenir, chasser le démon…
À la Renaissance, ce fut une société ésotérique, groupant les apprentis, compagnons et maîtres des Corporations du Livre : libraires, graveurs, imprimeurs, papetiers et relieurs, ainsi que les cartiers, qui fabriquèrent les premières cartes à jouer et les premiers tarots. »
Le « glyphe » de cette association était le « quatre ». Il était accompagné des marques particulière de chacun des maîtres de cette confrérie.
Ce tracé secondaire, indiquait une seconde association intérieure, à laquelle appartenait le signataire. Ainsi que l’hexagramme, ou Sceau de Salomon, le sceau planétaire de Saturne, le monogramme de Marie, désignaient une association s’occupant d’alchimie et d’hermétisme, alors que le cœur, tel que le figuraient les cartes à jouer, désignait un autre rameau, dans lequel la Mystique, et plus particulièrement celle de la Cabale, était étudiée et pratiquée.
C’est à ce dernier groupe qu’appartenait le Roi François Ier. Pour participer à ces travaux, le souverain quittait incognito son palais du Louvre, vêtu en bourgeois parisien, pour se rendre rue de l’Arbre-Sec à Lyon, chez les frères Estienne, jurés de la corporation des imprimeurs et libraires, également affiliés à l’Agla.
Dans le groupe des maîtres-papetiers, des traditions ésotériques dérivées des doctrines cathares et albigeoises étaient perpétuées. Chez les maîtres-libraires ou imprimeurs, des enseignements issus du Zohar se répandirent, dès que l’imprimerie eut bouleversé le monde des enlumineurs.
L’Agla initia Rabelais à ses secrets, et toutes les références ésotériques dont il a truffé son œuvre en sont des preuves manifestes.
Il connaissait la lettre G, chers aux Francs-maçons et aux alchimistes qu’il utilisa abondement dans les patronymes de ses personnages : Pantagruel, Gargantua, Gargamelle, GrandGousier, etc.