JUIN 2020- EDITO -
Édito du T∴R∴G∴M∴
Le temps est un exil dans lequel nous sommes captifs. Sa flamme n’étant plus vitalisée par le souffle initiatique de la maçonnerie, il se suspend entre la vie profane et encore la vie profane, avec ses joies, et aussi son cortège d’obligations ordinaires.
Après cette parenthèse sanitaire, les Frères et les Sœurs retrouveront-ils tous le chemin du Temple avec la même aspiration ?
Combien ont vécu ce temps accru, comme un outil lié à la maturation de l’être ?
Combien n’y verront qu’un écheveau évidé ? Par le rituel, nous sommes le miroir l’un de l’autre, nos retrouvailles en Loge nous le révéleront donc bien vite.
A l’évidence, nous sommes pétris de la même matière et réceptifs de la même façon aux modifications de notre univers.
En tant que membre d’une seule et même famille humaine, nous grandissons en nous concentrant sur ce qui nous unit.
Ce paradigme, nous, fils et filles de la Veuve, toutes Obédiences confondues, l’expérimentons dans nos Loges.
D’ailleurs, nos Rites offrent un fantastique potentiel, qui fait sens au chemin du berceau à la tombe, où se confondent le commencement et la fin.
Bonjour ma sœur !